Ecouter et voir Didier Pétrix est un moment de plaisir qui emporte vers des univers musicaux aussi variés qu’inattendus.

 

Didier nous ballade grâce aux mélodies généreuses comme « Le bijou », où un père découvre la magie de la naissance, aux virées boogies avec « Mécano » où les critères de séduction ont le goût de l'essence et de l'asphalte.

Ou encore du jazz et de la bossa avec « Phénix » où il tente de préserver le fil fragile de la vie après les ruptures amoureuses destructrices, ou bien par des musiques de cabaret, avec « La tartine » en rendant hommage aux frères Jacques et à l'absurde.

 

Mais aussi, des traces d'Italie avec « Donna » et l'histoire d'un couple défait par le destin et des traces de Chine derrière « Les barreaux » et cette histoire d'amour à distance écrite en deux langues;

Des mouvements de Salsa avec « Administraçion » où le guichet est une quête sans fin ou bien de Tango à bras le corps avec « Parallèle » témoignage poignant de la perte d'un être cher.

 

Le tour de chant est imprégné de textes qui vont de l'amour intense à l'humour vache en passant par le délire contrôlé et la poésie amoureuse. Cet ensemble crée une parenthèse qui neutralise le temps, qui éblouit, qui transperce de rires ou d’émotions. Cette multiplicité d'envies, de virevoltes de styles et son épanouissement vocal imposent toute la singularité de cet artiste hors normes.

 

À voir de toute urgence.